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DERNIÈRE CRÉATION

L'homme qui court d'après Woyzeck de Georg Büchner (2016)

 

Adaptation et mise en scène d'Angèle Peyrade

 

Création vidéo de Clément Salzedo

 

Avec Léonard Kahn, Camille Neymarc, Angéline Pélandakis, Laure Prioul et Loïc Yavorsky

 

 

   Woyzeck est un homme normal et singulier. Au XIXème siècle il était soldat, homme à tout faire, père de famille, rat de laboratoire. Aujourd’hui, il est l’homme de l’emploi précaire. Il a des engagements, de l’argent à gagner, une femme, un enfant, des amis, des supérieurs. Des gens qui le rappellent à l’ordre, tout le temps. Woyzeck court. Woyzeck pense. Woyzeck sent des choses. Woyzeck a tué sa femme adultère et pour se suicider ensuite.

     Sur scène, ils sont six. Cinq personnages, un vidéaste. Au début du spectacle, tout s’est déjà produit ; certains le savent, d’autres pas. De là, sous l’œil d’une caméra toujours très présente, de la scène à la salle, avec sincérité et férocité, ils vont jouer, répéter, déstructurer, scruter et provoquer, pour questionner un moment la folie ordinaire de notre époque.

 

 

   Note de mise en scène:

 

 

 

 " Le Woyzeck de Büchner, c'est du quotidien, des bribes d'un quotidien paticulier, étrange et ordinaire. C’est la vie d’un homme qui répond comme il peut et comme les circonstances le lui permettent aux questions qu’il se pose, et qu’on lui pose. De fait, les personnages qui se croisent dans cette pièce ont tous quelque chose de monstrueux. Chacun d’entre eux est enferré dans des obsessions, un système, une logique interne, un mode de vie. C’est de la friction entre ces modus operandi différents que naît le drame.

  Dans notre Homme qui court, on va questionner des rapports au monde
et à ses normes, des angoisses et leurs sources, des petites et des grandes folies à travers le personnage de Woyzeck mais également à travers les autres. On va revenir aux humains qui composent les monstres de Büchner. On va parler de « nécessité de ». De « ne pas avoir le choix ». De précarité, de logique marchande,
et de bon sens. On va tourner autour du moment où ça déraille, en u lisant la dimension de mise en représenta on que permet le spectacle. Il s'agirait, pour tous, d'éprouver la tension du ressort, la mise en marche d'une mécanique, frénétique et répétitive, qui percute physiquement et émotionnellement, en plein cœur. Un moment drôle, peut-être, acide, certainement, et sensiblement terrifiant, comme un retour à la fondation qui fait de chacun de nous des intranquilles."

 

 

  Ce spectacle a été créé (et retravaillé) avec le soutient du Chok Théâtre à Saint-Étienne, du Théâtre d'Annonay, du Théâtre de Rives-de-gier, et du Théâtre des Marronniers et des Subsistances à Lyon.

La captation

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